Plume d'or Inscrit le: 19/2/2009 De: dans l'air la terre l'eau le feu Envois: 1023 |
Plaisir de t'avoir aimée
Plaise à Dieu, à ses saints, à ses anges Que de te voir vieillir dans mes mains de louanges, Tarir le ruisseau de tant de souffrances Qu’enfin ne soit prélude, avec toi, pour une romance.
Contre ton amour je me soumets De quatrains et de sonnets Qui résonnent dans cette vallée inviolée Où es-tu, ma bien aimée ?
Et ces vers, tentation à mon éveil, Sur cette place vide, la tienne, Où nul ne sut ce qui nous fit rêver Et s’échoit dans mon encéphale fêlé.
L’encensoir doucement balancé, Embaume cet autel qui fut notre nid Une plage de sable blanc et nacré Là où je me suis meurtri.
Je porte les stigmates de la solennelle pitié, Point de visions et de résurrection, Je me meurs et que ne plaise à Dieu D’avoir fait avec toi, des jours merveilleux
J.V
|