J'ose frapper a ta porte
Si tu oses entre,fais le ,dehors il pleut,
tu vas être toute mouillée.
Veux-tu que je t'offre du café,un thé
ou simplement partagé un instant d'amitié.
Je ne te connais pas,pourtant tu ne me semble pas
si étrangère que ça,comme si tu m'étais familière .
Ta longue chevelure brune dévorée par tes yeux si sombres
ne font point d'ombre à ce regard si ensoleillé.
C'est toi ,telle que je t'avais imaginé des fois.
Enfin,nous pouvons discuter,même si nos mains,si nos
cœurs crispés ont du mal a dissiper une certaine
commune timidité.
Êtres emprunts de sensualité, de sensibilité nos premiers
mots balbutiés peuvent amusés, à nous ils font sourirent.
Séparés ne sommes plus par cette barrière informatisée.
C'est l'heure de vérité,de se présenter l'un à l'autre,
de se raconter, de s'écouter mutuellement, de se décevoir,
de se plaire ou se taire, de rester ou partir.
Juste un baiser déposé, une main effleurée, un cœur
frôlé, un sourire échangé.
Enfin la réalité succède à la virtualité, les mots sont dits
et non écrits.
Si peu de choses en somme, si peu de choses vont se passer
lors de cette première rencontre improvisée d'une soirée
d'un jour de pluie en hiver.
Soupirs et désirs se taisent pour l'instant, latents d'un
jour prochain chéri.
Quelle est belle et douce, elle m'a rendu jeunesse et beauté
dés lors qu'elle est entrée.
Ne suis-je pas alors tombé encensé d'amour insensé ......
Quand soudain "papa j'ai besoin de l'ordi"
Amère réalité,j'étais persuadé qu'elle avait oser frapper
à ma porte et y entrer,mais il n'en était rien.
Que j'aimais pourtant cet instant furtif délicieux,
bercé par ce doux rêve de mes pensées.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie