L’horizon se teinte,
C’est le sang du soleil ;
Il nous peint sa plainte,
Et plus rien n’est pareil.
C’est l’instant du repos pour le voyageur.
Le firmament se couvre d’étoiles,
Que déplace le grand vendangeur,
En tirant le cordon du poêle.
Et dans l’espace, tout s’enfuit
Imperceptiblement.
La brise emporte nos ennuis,
Subitement.
Les arbres secouent leurs feuilles
Au gré des vents,
Et l’ermite se recueille
Dans son couvent.
Un mot qui tombe,
Dans l’infini,
Creuse sa tombe
Et c’est fini.

Capricorne, le 02/03/2010