Je dessine des mots,
Des phrases comme il faut,
Mais souvent, sonnent faux,
Alors je jette le tableau !

Tout ne vient pas quand on le veut
Et on a beau prier Dieu,
La page fait un gâchis hideux
Qu'on brûle par le feu !

Les nuages deviennent étalon,
L'arc-en-ciel auréole Etraton,
Parfum de fleurs, évasion,
Rien n'a plus de raison !

Folie étrange passagère
De cette fuite bien solitaire
Qui s'étale, se sculpte outrancière,
Que du beau, au diable le vulgaire !

Du créateur aux spectateurs
L'oeuvre s'étale de bonheur
A chacune de ces splendeurs,
Le jugement est un accord majeur !

Alors, si vous lisez ces lignes
Regardez la fantaisie qui rime
Et déduisez ce que vous voulez
Lui (le créateur) était en posture d'illettré ...


J.V