Dans le creux de ton dos, lorsque la nuit s’arrête,
Je me sens vivre en paix et se calme la bête.
J’ai tant de fois cherché tes yeux dans le lointain,
Que je n’ai plus envie d’y perdre mon chemin.

Alors je reste là où la lumière est chaude,
Et la bise légère, mon cœur s’en accommode.
Bien souvent les nuages me cachent ta beauté,
Mais le soleil les chasse et je reste à t’aimer.

Encore du romantisme dans mes vers cette année,
De la mélancolie, des erreurs, le passé.
Aucune résolution, continuer, de front,
Rechercher cet amour avec mes illusions.

La jalousie aussi comprime mes écrits,
Et j’ai peur en t’aimant que tu n’aimes plus ma vie.
Alors je doute seul quand le sommeil m’emporte,
Et quand la nuit est froide tes mots me réconfortent.

Non celui-là non plus tu ne le liras pas,
Peut-être l’entendras-tu si tu traînes par là,
Au hasard d’une soirée où la tristesse aidant,
J’aurai voulu jeter ces mots dans l’océan.

Je me souviens un soir où tes pleurs réclamaient,
Une écoute attentive quand de tout tu doutais.
Je restai sur le lit et adossé au mur,
Caressai tes cheveux et soignai tes murmures.

Puis lasse, tu t’endormais, je pensai à demain,
Dans cinq ans, dans dix ans, toujours main dans la main.
Je savais que ces doutes n’étaient que les prémisses,
D’une grande confiance en toi, un brouillon, une esquisse.

Je voudrais t’aimer plus, te ne laisses pas de place.
Les délices de ta vie font que je me prélasse,
Sous un ciel de vices, un horizon flouté,
Une épaisse brume dont je ne peux m’échapper.

Il y a juste treize ans, soirée du nouvel an,
Ton regard ta passion, m’ont changé en géant.
Depuis l’eau a coulé sous les ponts. Les rivières
Sont fortes et puissantes, à l’image de leur mère.

Dans le creux de ton dos, j’y reviens quand tu dors,
Et te ne ressent rien alors je reste encore.
Je profite de l’odeur de l’amour que je porte,
A ton cœur à ton âme quand la peine m’emporte.

Encore de la tristesse dans mes vers cette année,
Encore quelques quatrains pour bien la débuter.
Demain je serais là pour t’apporter l’amour,
Sur un plateau d’argent, mon cœur las tout autour.

Stéphane