AU PREMIER JOUR


Ouvrir le matin ses volets
sur un monde inconnu
Ou tout reste à inventer
Inspirer sa première bouffée d’air nu

Regarder les yeux écarquillés
un disque brillant qui chauffe les peaux.
Un étrange volatil, un oiseau.
Les feuilles qui tremblent sous le vent.

Mes oreilles s’invitent à écouter
la douce mélodie de la vie,
qui s’éveille dans ses bruits
m’intrigue par ses silences

Je pose ma main sur mon corps.
Je suis donc ce qu’on appelle l’homme.
J’aperçois dehors une silhouette,
ce n’est pas homme, serais ce la femme

Oui, et sur la coupelle posée sur la table,
un fruit, cette symbolique pomme
Réunion de l’Eve et l’Adam,
ne serait ce que rêve

Chaque jour le monde se réveille,
et c’est comme au premier jour de sa création.
Un monde d’inconnu, de découverte et d’amour,
et tous a leurs fenêtres sont fiers d’orgueil.

Quand vient le soir où ils se referment,
gardent entrouvertes leurs mémoires
d’un jour qui se noie dans la nuit
Demain sera un nouveau et premier jour .


Phildor

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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie