LA NUIT DE CRISTAL

Dès Mille neuf cent vingt trois sa folie fut connue.
Le livre de la honte prônait ses objectifs
Pour une race aryenne qui était soutenue
Par tous les ignorants restés contemplatifs.

Hormis la race élue toutes étaient impures
Et devenaient les proies d'un chancelier dément,
Ouvrant grand les portes des camps qui étaient augures
D'une fin annoncée pour aboutissement.

Et pour concrétiser les plus fous de ses rêves
Le meurtre d'un conseiller perpétrer par un Juif,
Déclancha le pogrom qui annulerait les trêves
Qui fondraient au soleil comme boule de suif.

Embrasement du ciel, les synagogues brûlent
On arrête, on tue, on s'approprie les biens.
On déporte à Dachau sous la foule qui hurle
Menée par le parti qui a lancé ses chiens.

Mais cet événement montra l'indifférence
Et l'incapacité de nombreuses nations,
A contrecarrer sans voir la conséquence ;
Car cet acte honteux vivrait d'acclamations.

Car combien dites moi ont déversé la haine
Qui couvait dans leur sein portée par le souhait
Qu'une part du gâteau serait leurs bas de laine,
Pour les jours à venir dans ce monde imparfait.

Ils ont tout saccagé et tué l'innocence
Qui brillaient dans les yeux de ces milliers d'enfants
Qui ont connu la peur et puis la déchéance,
De leur identité souillée par les méchants.

Et commença alors cette très longue marche
Vers le monde d'Adolf devenu Lucifer.
Mais l'alliance étant il ne pu briser l'Arche
Qui vous accompagna aux flammes de l'enfer.

Vous fûtes des millions d'innocentes victimes
Mais est ce que cela est vraiment terminé ?
Certains rêvent ici bas de nous exterminer
Rien n'est jamais fini mais ils nous mésestiment.

Alors n'oublions pas que la folie des hommes
Peut mettre en péril toute l'humanité.
Plus de douche au zyklon mais plutôt des atomes
Viendrait réitérer toute l'absurdité.


Le 09/11/2009