Prisonnière de l’amour enfermée dans une tour noire
Mon corps tremble comme la feuille morte d’automne
Mes frissons emportent la sombre mélancolie qui tonne
Dans mon cœur où les projecteurs m’illuminent un soir

Oh ! Moi, la femme de lumière ai-je envie de me battre !
Dans ce monde impitoyable caché au fond de cet âtre…
La lumière de la flamme s’éveille sur une terre merveilleuse
Et dans mes chansons, ma voix est devenue très généreuse !

Emportée par cette mélodie qui s’évapore de cet océan
Mes yeux bouillonnent de plaisir par ces images colorées
Et je découvre à nouveau l’amour par mes yeux libérés
De cette obscurité qui m’empêche de vous voir en blanc

Oh ! Moi la femme de lumière vous apporte le bonheur !
Où vous les aveugles découvrent la tendresse dans l’iris…
Et votre âme jaillit à nouveau dans l’espoir d’un sacrifice
Comme ce volcan éruptif au large de sa lave de chaleur !

Seule allongée sur ce lit de torrent au milieu d’un magma
Mes jambes frémissent par ce grand tremblement d’émotion
Et la lumière de l’espérance vous redonne cette vive sensation
Aux malheureux où cette lumière noire reposa sur ce mât

Oh ! Moi la femme de lumière ai-je envie de vous aimer !
Dans ce monde vulnérable caché dans les abysses de l’été…
La lumière de la flamme s’émerveille dans ce beau paradis
Où enfin cette obscurité brillera parmi les étoiles très hardies !

Alain JANOCHA

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