Défenestrée par la lumière.



Défenestrée par la lumière
Comme aspirée par les déserts
Je suis le vent la pluie le feu
Moi l’orpheline des jours heureux

J’ai écouté les inaudibles
J’ai prononcé les indicibles
Ma vie décombres bombardés
Mes nuits si sombres embardées

Ce soir je suis sur la falaise
Tentée par vides et fadaises
Mais je m’accroche au cèdre bleu
Son tronc puissant comble mes creux

Je ne crois pas aux fins du monde
L’éternité vit en secondes
Un jour soleil nous bénira
Moi la vestale toi en Shiva.

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Lou, aux nuits rossignol...