LA RUMEUR

Elle débute dans les relents d’un cœur acide,
Déversant une vilaine effluve de crotte.
La rumeur à l’odeur fétide,
Se repend comme une onde de chiottes.

Quand elle a ébranlé la raison,
Et qu’elle devient fatale.
Elle se diffuse à la vitesse du son,
Et tue comme un crotale,

La cible n’aura rien pu faire,
Contre cette morsure assassine.
Le poison de la langue de vipère,
Aura fait une nouvelle Victime.

La critique doit être habile,
Et jamais fondée sur la rancœur.
Car il n’est pas si facile,
De dénoncer sans devenir la rumeur.