Je connais le sens suprème
Celui du verbe aimer,
De cette douleur qui écrase mon âme et mon coeur,
Déferlant en marée de mes yeux en pleurs .

La haine n'y pas sa place
et derrrière cette cuirasse,
Je défaiille en enfant fragile
Qui a pris une singlière gifle.

Et le vent absoud l'absurde
Celui qui dissout l'obscur
vivant de son propre courroux
Dans cette vie sans aurore et crépuscule.

Il me faut ce calme, ce répit,
Mais dois-je être mort qu'on s'en soucis?
Tant pis!
Adieu, ou sourit !

Je m'étale sur la route
A donner et me libèrer des doutes,
Car l'avenant du paraitre
Me laisse maigicien de mes lettres...


J.V