Plume de platine Inscrit le: 5/7/2005 De: Hauts de France Envois: 7403 |
La cap Fréhel par beau temps Vieux grès rouges sculptés, témoins d’un monde mort Himalaya glorieux que le temps a rasé Pointant vers le ciel bleu ses doigts roses et ridés Le Cap Fréhel s’ébroue sous la brise du Nord.
Cinéraires d’argent, nichés sur les gradins, Lichens en taches jaunes et mousses d’un vert tendre Tapissent la falaise et on peut juste entendre Mouettes et cormorans crier dans le matin
A peine un doux murmure rappelle que la mer Nous cerne de partout, caressant les falaises L’eau bleue et calme dort, sous le soleil à l’aise Elle rêve de marins, de bateaux hauts et fiers
Assis tous deux au bord du gouffre en amoureux Notre regard se perd jusque dans l’infini Mains dans la main, nos doigts tendrement réunis Nous sommes alors si loin du monde miséreux.
Et les genêts fleuris, brillants comme de l’or Réchauffent notre cœur et chassent les tourments Pendant que sous nos pieds, se dressant fièrement Le Cap Fréhel s’ébroue sous la brise du Nord.
Le 13 janvier 2005
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