Sous le voile d'un azur...

L'étrange ciel de son esprit
D'un opaque gris s'est épris
Où ses pensées semées sensées
Poussent dans un sas insensé...

L'horizon s'oriente bouché,
L'héliotrope a dû se coucher
Si elle faisait comme lui :
Dormir dans sa déprime qui luit...

Si son obscur édredon
Dansait l'illusoire fredon
De sa folie insaisissable,
Clepsydre obstruée au sable...

Elle s'enivrerait à l'oubli,
Cloîtrée dans son propre repli...
La nausée englue son regard,
Epaisse cloison du brouillard...

Un rêve s'ouvre sur un livre
Où s'imprime le verbe vivre,
Les lignes se noient dans leur encre
Telles suspendues à leur ancre...
Puis chaque page se déchire
Chassant l'espoir qu'elle vient d'occire...

Des impressions couvrent son corps
En sueurs froides de désaccords
Et irraisonnées ambivalences
Dans l'ambiance d'un lourd silence...

Elle s'étouffe en elle-même,
Prisonnière de son dilemme.
Elle se perd sur la tangence
Entre un réel et sa démence...

Sait-elle qui elle est vraiment :
L'autre exécrée purement
Ou celle qu'elle voudrait être ?
Quête de soi dans son mal-être...

Un fébrile rai de soleil
Souligne lentement son éveil
Une frêle pervenche fleurit
Dans l'attente d'un ciel bleu gris...

Sophie.

Ces quelques mots, vraiment pas terribles, ont été écrit il y a un certain temps sans pour autant être le reflet de mon état d'esprit...ils avaient juste le besoin d'être couché sur le papier...

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...