Le grand jardin fourbu, était au désespoir,
La canicule avait une main assassine,
Privant même de vers, la petite gèline
..Le potager prostré, voyait la vie en noir...

Mais toi, petit pecher,dans une révèrence,
Tes branches vers le sol, lourdement se pâmaient,
Porteuses de fruits blonds, à damner les gourmets,
Et à rendre jaloux, les vergers de Provence..

Vite on t'a soutenu..étayé..maitrisé,
Ce trop plein d'énergie, te mettait en détresse.!
Mais ..Fier..! tu résistais,..Mon Seigneur..!Mon Altesse..!
Laissant tous nos regards, venir te courtiser..

Vint ce fameux matin, ou malgré les abeilles,
Dans ta douce senteur, comme dee gais lurons,
On a rempli paniers, corbeilles et girons,
De tes jolies rondeurs, de toutes tes merveilles..

Puis recettes en mains, dans le chaudron d'antan,
Avec moulte passion, j'ai fait des confitures,
Compotes et gelées, en folles démesures,
...Le grand bahut tu sais, en est ventripotent..!...

Tu as bravé l'été, avec force courage,
Et l'on parle souvent, de ton si bel exploit,
Mais l'automne revient...surtout ne prends pas froid.!
Rève un peu maintenant...il est temps d'être sage...