Le groupe est dans la catégorie "pertes et profits", rien ne lui appartient mais tout lui appartient, perte de controle , sensations de replis, yeux ouverts sur l'équivoque, territoires expansifs armés par les sentiments, traitrise des questions, l'expansion du moi sur le moi, les mécanismes étrangers du partage, corps et anticorps dans le sang dogmatique, et pourtant hors de question d'être parmi eux, d'être avec eux, d'être sans eux, ne pas se retourner, avancer dans l'humus des forêts, du calque sacerdotal, de l'exigence immiscée par les mots, il faut se confondre mais ne pas s'excuser, il faut marcher dans le sillon lumineux du travail, s'affirmer davantage que le pluriel, être soi, être aimé, être seul, insensible aux gribouillis, à l'exhibition des âmes, aux statuts, au balancement sordide des horloges, il faut être le temps, il faut être le silence, se distinguer de la pensée des autres, le groupe respire mais il asphyxie, il cherche à comprendre mais se trompe, tout vacille, tout est imaginé, il faut faire face à soi même.