J'ai déchiré le ciel
D'un panaché artificiel,
pour que les pluies soient grandioses
Illuminées de pétales de roses .

J'avais parfumé de lavande, jasmin,
D'oeillets des poète de romarin
Diode sucrée et salée
De menthe poivrée.

Mais je me délivre de ce mal d'un mensonge
De ces nuits sans plus un songe
Et guide mes pas silencieux
Et ne plus voir l'éclat de tes yeux.

Tu n'entendras plus un coeur qui résonne
Tant je vais loin pour oublier
Que tu m'auras bien vite remplacé
Mais qui ne sauras jamais comme je t'ai aimé!


Et dans mon désert doré
D'un feu incendiaire
Sans me retourner et sans piété
Je t'abandonnerai!!

Je pourrais enfin errer
Et me dire que tu es celle que j'ai tant ailée
Mais ça tu ne l'a pas compris
Tant pis pour moi!!!