Plume d'argent Inscrit le: 22/1/2007 De: sur le versant sud de mon coeur Envois: 360 |
J'ai pleuré Hier lorsque j'ai pleuré et que mon âme criait, J'ai compris que la peine ne partirait jamais. Jamais aucune larme ne viendrait par hasard, Hanter mon désespoir et briser mes remparts.
Tristesse et coeur grisâtre logent au fond de mes yeux, Jamais ne rieviendront les plaisirs et les jeux. Le soir je m'ennuierai mais resterai debout, Luttant contre les vents, les mettant à genoux.
Râles et soupirs depuis longtemps déjà , Dorment au creux du lit qui verra mon trépas. Je ressens de doux vers dormir en cet état, Ils grandissent et mûrissent en recherchant ta voie.
Plusieurs fois j'ai vécu ce moment de ma vie, En des rêves éveillés où seule luit la nuit. Je me voyais tout seul recherchant l'escalier, Permettant à mon coeur de venir vous aimer.
Hier lorsque j'ai pleuré et que mon âme criait, J'ai compris que la peine pouvait être domptée. Après des nuits de pleurs, de vide et de frissons, S'est rallumée la flamme de mon inspiration.
Estebanzia
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