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Fusillade
Quand s’achève la nuit, dans le fond de la geôle, L’angoisse est là , qui mord ; le cœur frappe plus fort ; Le condamné voudrait un peu de réconfort, Sa pensée s’en va, vers triste nécropole.
A la lueur du jour, sa vie caracole, Et plonge dans l’oubli, son manque de confort. Il sait qu’il va mourir et qu’il doit faire effort, L’image de la mort, revient comme un symbole.
Attaché au poteau, un foulard sur les yeux, Il est déjà parti, là -bas, vers d’autres cieux ; Il revoit sa maman, ses sœurs et puis son père,
Pour eux il s’est battu, les armes à la main, Voici le peloton, rigide, il obtempère ; Pauvre corps déchiré, ne connaîtra demain.
Capricorne, le 08/08/2009
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