Nous sommes les seuls à avoir ces clés,
Celles du portail de notre vérité
Qui libère vents, nuages et arc-en-ciel,
Les orages du temps en colère avec lui-même,
Défoulant son cynisme sur nous.

Quand comprendrons-nous que la musique rêve
A éclater de sourires en beauté de rires
Dans le battement de nos mains et celles du voisin
Car elle, autour, pour tous ,est la même !
Mais nous y retrouvons-nous ?

Sous ce clair de lune, ouvrons nos cœurs,
Grands nos yeux et nos âmes,
Il y a tant à voir que nous restons aveugles
A cette lumière, mais pas au fondamental !
Nous savons mais l’avons oublié !

Dans le battement de cœur de la terre
Quand arrêterons-nous de courir?
Asseyons-nous !
Chacun a sa place !

Toi ! Ecoute ce que j’ai à te dire …
Je t’aime !

Les autres ne comprendront pas,
Ce cœur que j’ouvre pour toi,
Ils en seront jaloux, me haïront,
Juste que je te t’aime,
Et, enfin, ils partiront heureux que l’amour existe !

Eux avaient oublié !
Dans cette foire aux silences
Retrouver l’effroi du sentiment
Dans le fond de tes yeux
Découvrir que de l’autre on dépend !

Bien sûr, certain diront que je joue mal,
D’autres trouveront ces mots banals,
Sur l’estrade du purgatoire
Cet amour leur paraitra bien dérisoire !

J’m’en fous!

Pour toi ma conscience
Je suis entré dans ton infini
Et jamais tu ne m’oublieras
Je n’ai plus à perdre du temps
Mais une joie éternelle,
Celle d’un bonheur retrouvé !



J.V