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Sacré moustique
J’ai souvent trucidé un énorme moustique, Au coucher du soleil, lorsque fuyait le jour, Sans jamais regretter, de n’avoir point d’humour ; Sa piqure toujours, m’était trop dramatique.
Car à l’endroit du trou, monticule magique, Apparaissait soudain aussi gros qu’un tambour. Je grattais vivement, véritable labour, Cela me démangeait, devenait diabolique.
Et je me débattais contre ce vil piqueur, Qui hélas n’en voulait qu’au bon sang de mon cœur. Lorsqu’une fois repus, il signait l’armistice,
S’en allant vrombissant, j’étais sanguinolent ; La douleur restait là , prolongeant le supplice, Et enfin épuisé, je restais indolent.
Capricorne, le 09/07/2009
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