Ni fenêtre, ni pendule,
me v'la coupé du monde,
pour pas que je recule,
ou file en une seconde.
Des lumières et du bruit,
dans l'ambiance survoltée
et tout ces cliquetis,
il faut que j'ailles jouer.
Je passe par le guichet,
pour acheter des pièces,
je lache quelques billets,
et me fais la promesse,
de ne pas dépenser,
comme les autres fois,
plus que j'aurais gagner,
allez, je croise les doigts.
c'est parti mon coco,
j'ai mon pot de jetons,
y'a le bandimanchot,
qui crache ses citrons,
j'ai pas gagné beaucoup,
je vais tripler la mise,
encore deux ou trois coups,
j'vais y laisser ma ch'mise.
Ca ne fait pas une heure,
que je suis dans la salle,
j'ai claquer tout mon beurre,
faudrait que je m'en ailles,
mais là , c' est pas possible,
il faut que je m'refasse,
je vais mettre quelques billes,
à la table de craps.
Je vais lancer les dés,
faut que mon chiffre sorte,
j'ai tout claquer mon blé,
j'y vais pas de main morte.
Et ben voilà c'est fait,
j'ai pas eu un radis,
je crois que mon banquier,
va faire une ambolie.
Tant pis, je tente le coups,
j'vais au distributeur,
après ce sera tout,
je l'jure sur mon honneur.
Je mise quelques dollars,
pour une partie d' poker,
j'vais les battre, ces flambards,
pourvu qu'j'ai plus qu'une paire.
Les cartes sont abattues,
tout autant que ma mine,
si j'étais pas venu,
ça serait moins la ruine,
moi qui pensais, qu'ici,
je pouvais faire fortune,
ben, c'est une utopie,
j'y ai laissé mes plumes.