En ces temps de solitude,
De mélancolie,
Je reprends mes habitudes
Très loin des folies.
En regardant la nature
Très tôt le matin,
Mon esprit se désature
Et se fait satin.
Que me semblent inutiles
Tous les tralalas
Aussi vains qu’ils sont futiles,
Pauvres falbalas.
Comme tu avais raison,
Mère qui repose,
Sachant au fil des saisons
Écouter les roses.
Héritier d’une parcelle
De ta perception,
Je mets dans mon escarcelle
Mille émotions.
À guet au jour renaissant,
Près d’une clairière,
Je vois lapin bondissant
Parmi les bruyères.
Plus envie de revenir.
La vie routinière
Me semble sans avenir.
Âme prisonnière.
Maman, jamais asservie,
Jusqu’au crépuscule,
Tu écrivais la vraie Vie,
Toute en majuscule.
Le 25 mai 2009
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)