Plume de soie Inscrit le: 29/5/2009 De: Envois: 51 |
A celui que j'aimais Quand quitterons-nous, mon amour, ces routes encombrées Pour les chemins qui se perdent à chercher les océans ? Ici les villes sont tombées et les cœurs ont sombré Dis! Quand partirons-nous pour échapper aux néants ?
Je te promets, si tu me suis, une terre où vivent des fleurs. Où le vent est un ami qui vous content des voyages, Heureux comme un enfant qui a découvert le bonheur Je te promets, si tu le veux! Une île sans rivages
Où tu danseras, astre de mes jours, sous les palmiers Qui bordent l’immensité, où je nous aurais perdu, Et dans leurs parfums de feuilles et de dattes, à leurs pieds , Tu t’enivreras. Allongé, moi, je bercerai ton corps nu.
Je t’embrasserai comme dans ton premier souvenir Où nous marchions, l’œil accroché à un bout d’horizon, Les cœurs enlacés et les mains serrées à se dire, Que là -bas sûrement existe un ciel sans saison.
Je te ferais l’amour et tu me feras l’amour comme avant, Avant le temps où ta vie n’avait pas cette proche fin Avant le temps, mon compagnon, que naisse dans ton sang Ce poison, ce ver insatiable et ce syndrome, putain!!
Quand quitterons-nous, mon amour, ces murs trop gris Toutes ces tristes lumières pour une île sous le soleil Où rien ne persiste et où se changent les destins, dis , Quand partirons nous pour une terre de merveilles ?
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