Dis-moi pourquoi fillette, tu es souvent triste,
Pourtant tu dois savoir que le bonheur existe,
Ce bonheur tu l’as mais tu ne le saisis pas
Il se cache sans doute derrière ton regard.

Pour t’empêcher de vivre des paisibles moments ;
Te montrant de la vie que ces indésirables aléas.
Mais tu dois lui sourire, montrant la chance que tu as,
D’avoir ta vue intacte, ton audition, ton odorat.
Tes membres qui articulent, pour marcher ici-là,
Ces des choses sont normales ! Madame, tu me diras !

Moi je te réponds, que tu as tort mon bel enfant !
Qu’il y a ceux qui sont privés, des jeunes comme toi.
Par maladie génétique ou bien par grave accident :
Je ne vois pas fillette, ta tristesse viendrait de quoi !

Tu es à la fleur de l’âge et la vie ne te convient pas ?
Combien je donnerai pour avoir tes quinze printemps,
Et toi, tout est prétexte pour avoir le noir cafard,
Un temps nuageux, une pluie, un grand mistral.

La vie est un mélange de tristesse et de joie,
Et la joie tu la caches derrière ton bleu regard,
Je te dis, c’est dommage ! Que le cafard soit roi
Il faut que tu saches mon jeune et bel enfant
Qu’après un jour d’orage le soleil flamboie,
Il faut prendre courage, fillette réjouis-toi.

Nous sommes de passage, plus tard tu grandiras
Et tu diras, c’est dommage ! Si j’avais su tout ça,
J’aurais fais mes hommages à la pluie et au vent,
Regrettant le gaspillage de mes précieux quinze ans.

Que lorsqu’on avance en âge, on ne les retrouve pas
Même en tordrait les aiguilles pour qu’elles n’avancent pas
Je ne vois pas fillette ni jamais je le conçois

Etant fraîche comme une fleur belle de printemps
Tu sois déçue de la vie, je suis triste pour ton cas,
Une amie m’a parlé de toi, moi je ne te connais pas
Réjouis-toi de ta chance, accepte de la vie ces aléas,

Car ta belle jeunesse un jour s’envolera…
C’est alors que tu te souviendras de moi
Et tu diras, si je l’avais écouté au bon moment
Tout serait différent à présent que je ne suis plus un enfant.

Paquita