Chacun porte le poids d’une certaine histoire
Qui peut être légère et pleine de bonté
Ou encore si terrible qu’on n’ose à peine y croire
Tant elle peut s’avérer difficile à porter

Et malgré les cauchemars endurés par les uns
Qui n’espéraient rien tant que vivre comme les autres
A force de courage, d’amour et de soutien
Ils apprécient enfin le monde qui est nôtre

Tous n’ont pas cette chance, incontestablement
Et ne réussissent pas à remonter la pente
Faute d’aide, de moyens, ou d’espoir simplement
Leur amélioration sera nettement plus lente

Mais tous, heureusement, dans leur majorité
Agissent correctement envers leurs prochains
Sans rendre responsables juste pour les arranger
Les autres qui bien sûr n’y sont souvent pour rien

Certains sortent du lot et n’ont aucun respect
Sans réflexion aucune ni pour les biens d’autrui
Encore moins pour leurs vies, effaçables sans regrets
Ridicules à leurs yeux, sans valeur, sans prix

Qu’on arrête de prêcher la divine tolérance
Qui voudrait qu’on pardonne aux pires sanguinaires
Evoquant facilement d’atténuantes circonstances
Alors que la victime a vécu un calvaire

Quelles que soient les raisons, quel que soit le passé
Les étranges pulsions, les blessures de l’enfance
Je refuse de penser que l’on peut excuser
Les sadiques, les sauvages et leur irrévérence

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Calou