Le zéphyr berbère.
Le zéphyr ondulant emporte la crinière de mes soucis
Rien qu’à lire vos vers j’émerge neuve des souffles
Pour les forĂŞts de brousses qui murmurent des si
Tout efface le temps perdu aux tourbillons troubles
Respirer la fraicheur des marais illuminés au printemps
Et tendre le cœur sur main vers le mythe des symboles
Enflammer ma peau de la fraicheur givrée des étangs
Quand ô grandeur des montagnes berbères me consolent
Le voyage Ă rebours commence doux Ă me transmuter
Le sourire couve les jongleurs avisés des rimes maitrisées
Qui ploient de tendresse pour être tributaires des félicités
Lors du naufrage le jonc tendu devient arche solide boisée
Et je m’y accroche tel un enfant qui reconnait son innocence
Je me plie aux tourments de la page qui finit par accoucher
Les larmes de soulagement le verbe éjecté de la renaissance
En offrande humble à la caresse lointaine qui m’a empanachée
L’angoisse fond sous la magie saupoudrant l'or du désert
Les étincelles chantent le ciel retrouvé embaumé de senteurs
L’air s’allège déchiffrant sens propres et connotations des vers
En parfaite réjouissance harmonies présent moderne et mœurs
Ricochent en échos de la hauteur de l’atlas l’appel de nos aïeux
Les youyous légendaires des vives douleurs ou d’intensives joies
La transe de couleurs purifie éblouissante mon âme et mes yeux
De vos poésies transcendantes pluie de clémence source des émois.
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MB CANDIDE