Il ne s'agit pas bien sûr d'un hommage mais je voulais juste poursuivre le cri lancé par Ramses dans son texte "Il serait grand temps" et Corbeille pour "enfants de lumières"...
Merci Michèle et Thierry pour vos mots que je partage et auxquels j'ajoute les miens pour poursuivre modestement ce combat du poète.

Enfance broyée



Dégoût de cette société altérée,
Enterrant nos enfants encore vivants,
Des vies broyées à l’hôtel de l’argent,
Gens déraisonnés contre ces sacrifiés.

Immuables destins des plus sensibles,
Une cible bien trop facile rechutant,
Tant et tant de fois sous nos armements,
Mensonges et décadence, cris horribles.

Spectacle émotionnel télévisuel,
Vision morbide pour notre conscience,
Scientisme des bombes sous notre silence,
Lançant les corbillards et les pelles.

L’histoire s’écrit sur ces écorchures,
Écorces de vies pries pour des poubelles,
Belle destinée d’un monde universel,
Versant le sang au silence des purs.

Combien de rêves brisés de nos actes,
Actions portées par quelques appétits,
Pétition déposée par nos écrits,
Criant l’injustice, espérant un pacte.

Poète, pleure ton encre sur ces gamins,
De ta main libre et fière pour t’affranchir,
Franche parole de tes mots pour retranscrire,
Écrire ta colère pour nous, humains.

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Ce n'est pas parceque les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parceque nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.