Ce matin j'ai ouvert, un des portofolios,
qui renfermait ma vie, qui protegeait mes mots,
Je pensais qu'ils voudraient, se poser sur la page
mais ils se sont sauvés, ils ne sont plus très sage.
Je les ai regardé, danser, tourbillonner,
ils avaient l'air si libre, que je les ai laissé,
toujours pas de poéme, mes mots en rebellion,
ne m'obéissent plus, c'est la révolution.
Ma plume se sent bien seule, loin de son encrier,
mais je ne peux rien faire,les mots se sont sauvés.
Besoin de liberté, envie de prendre l'air,
je ne sais pas très bien, je ne sais plus quoi faire.
Ils reviendront un jour, quand leur fugue sera lasse,
au retour l'automne, quand leur fuite fugace,
leur courbera le dos, alors trop fatigués,
ils rentreront j'espère, au creux de mes cahiers.
Alors je reviendrais, pour écrire quelques histoires,
d'un chemin de fortune, ou bien d'un quai de gare.
De beaux contes d'amour, en voyages insensés,
des horizons trop noirs, aux songes inavoués.
Attendez un instant, que ma passion revienne,
que je puisse vous écrire, a nouveau des poémes.
impossible à prèsent, tout parait insipide,
ca peut paraitre idiot, suis je devenu stupide ?
j'attendrais patiemment, tout le temps qu'il faudra
que me revienne la muse, qui guidera mes pas.