Ce matin, à nouveau, mes mots seront pour toi
Ce matin, à nouveau, et encore une fois
Je te dirai en quelques phrases mon amour
Et toute la tendresse que je mets autour.

Je me sens un peu seul, mais comme tu existes
Rien ne peut m’arriver et plus rien ne m’attriste.
Les quelques mots de toi que j’entends me suffisent
Pour du cruel hiver atténuer la bise.

Je suis à toi, de plus en plus, avec le temps,
Et rester sans te voir, je ne saurais longtemps.
Rester sans te toucher serait une torture
Et rester sans t’aimer la peine la plus dure.

Aujourd’hui, franchement, je ne saurais plus dire
Ce que sera demain. Ah, si nous pouvions lire
Dans les pages du futur notre destinées
Je saurais, pour nous deux, si un possible est né.

Ne pas vivre avec toi, rester seul, je saurais
Si tu ne le veux pas ou si tu n’es pas prêt.
Jamais je n’irai te demander l’impossible
Ce serait ton malheur et quoi de plus horrible.

Mais nous n’en sommes pas encore à ces projets.
La vie que j’ai choisie, je dois sans déroger
L’assumer, quel que soit le prix qu’elle demande,
Même si son goût parfois est pire que l’amande.

Mais tant que tu seras mon tendre ami de cœur,
Que tu sauras m’offrir le plus grand des bonheurs,
Par ta douce présence tout au long des jours,
Chaque matin trois mots te diront mon bonjour.

Le 1er février 2006

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)