Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
LES NUITS MURMURENT LE SILENCE
La journée prend fin, déjà le crépuscule, La nuit s’installe, tout devient obscur, J’entends au loin huer les hiboux, Les chouettes dépriment planant près du sol, Il fait frais, c’est la fin de l’hiver, Les nuits me parlent de mon passé.
Le boulanger chante bas pétrissant la pâte, Sur son comptoir en boule dors sa petite chatte, Soudain une ambulance passe à toute vitesse Portant à l’intérieur une âme en détresse. Les séducteurs cherchent une maîtresse, Les nuits sont faites pour les tendresses.
La nuit s’installe aussi dans ma mémoire, Toute est lumière, elle n’est point noire, Je prends ma plume et mon blanc cahier, Je vagabonde sans jamais voyager Dans un pays où tout est clarté Absent de nuit tout est journée, La nuit est faite pour m’inspirer.
Je pense au regard dur qui me tyrannise, De cette femme qui sans raison me méprisse, Dans ses yeux se reflète la flamme de l’enfer, Brûlant de haine cherchant me faire craquer Se comportant d’une manière indigne d’un être humain. Agissant comme une faible qui prend plaisir à commander La nuit me parle de cette traitresse, de m’en méfier. La nuit s’installe dans ma conscience, Je pense à l’amour et à la tolérance, Si mes cheveux sont noirs quelle importance ! Si tout est clair dans ma conscience.
Et Dieu me comble d’autres récompenses, Mes nuits son pleines de réjouissances, Je suis inspirée et dans mon âme l’espérance, Qu’un jour lui apporte la vraie repentance, Qu’elle finisse avec ses enfantins caprices; La nuit agira en cette personne dans le silence, Son âme adore la méchanceté, je prends conscience ! Qu’elle m’empoisonne, ma vie devient supplice
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