Face à l’étang où je tends ma main
Effleure- t-’elle le doux passé éternel !
Comme ses belles pétales de demain
Où elles enveloppent un tissu charnel…

Un temps de penser à ses souvenirs
Au-delà du miroir au visage vieilli !
Comme des pensées aux mille désirs
Plaire, séduire même vêtu d’un treillis…

Le combat d’une minute pour un record
Même si cette victoire apporte de l’or !
Un temps des honneurs pour enfin gagner
L’âme des plus fidèles supporters de l’année

Et ses secondes défilant au fil de l’aventure
Quand l’amour s’arrête au bloc de la rupture
Un temps d’aimer sur des feuilles d’automne
Qui volent dans un monde pressé qui étonne

Face à l’étang où je caresse cette eau de jeunesse
Un poisson gai flotte dans les courbes d’une déesse
Celle qui m’envoie un baiser sur mes lèvres glacées
Et le temps est venu me saluer dans ma mort épicée…

Alain JANOCHA

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