Quelle douce chaleur apaise mon malheur,
Fronce mes sourcils pour ne pas brûler mon coeur.
Si je n'avais pas peur, je le regarderais en face,
Mettre en feu mon âme de mendiant.

Qu'ai-je à quémander ?
Ce que tu ne veux me laisser !
Même ce qu'une marée inonde
Et n'arrosera plus ce temps à réfléchir ?

J'en rougis et demande pardon.
Non !Je dis "PARTONS"
De me répondre, "Et après ?"

Après, foulons les bâtisseurs de rêves
Aux pas cadencés de leur armée en déroute,
Volons au gré des vents cyniques
Sur le chemin que tu as tracé
Dans l'horizon lointain d'amour sans fin,
A décoiffer mages et magiciens
Qui ont notés sur des parchemins crasseux,
Lois, formules hypocrites !

Offre à l'ardeur de mon coeur
Cette fleur de la connaissance sensorielle
Qui ouvre à nous tous les cieux et merveilles !

Après, après, c'est ce que l'on en fait !
Mais n'est-ce pas de t'aimer
Ce dont je viens de te parler ?


Maugui