Aquarelle nouvelle
Je voudrais de toi faire une esquisse,
Ô Femme que je voudrais connaître
Pouvoir en dessiner les prémices,
De toiles que j’aimerais parfaites.
Et de ta paume velours dorée
J'embrasse le contour amoureux,
Le péché de l'ivoire bleutée,
Et ma peinture copie nos feux.
Et si l'amour liquéfie mes ombres
C'est dans ce coin de l'aube que j'aime
Et avec tes mains qui me pénombrent
Je me sens émue comme un poème.
Au seuil de ce matin posant ses teintes
Qu’un trait de pinceau révèle enfin
La nuit se garde toutes les empreintes
Couleurs aquarelle d’amour mutin.
Un rayon vient d’éclore l’envol
Un ion positif chargé d’amour
Posant l’obole sur mon épaule ;
L’absinthe des effluves alentours.
La noix de vie de tes doux sourires
A le feu sacré des amours libres
Et comme une femme je respire
La faiblesse de nos équilibres
Car dans ton regard le temps se fige,
Et les lèvres n'osent échouer
Sur la flamme de doux callipyges
Que ma rose se laissât embrasser.
Quand à l’heure où la trêve s’achève,
Que la passion se veut éternelle
La lumière diffuse dans nos rêves
L’esquisse invisible, irréelle.
A Samira
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Ne laissez pas vos expériences vous durcir,
Utilisez-les au contraire pour être plus sensible.
Aquarelle nouvelle