Dans ton beau visage bien arrondi
Siègent des yeux pétillants, illuminés
Comme une mer béate, en pleine lune
Le calme et le rapprochement y règnent

Tes longs sourcils en feuillage entrelacé
Déploient de l’ombre apaisante, adoucissante
Près des joues chaudes, charnues, en rosées
D’où le charme jaillit fortement en clémence

Tes lèvres fraîches, roses très, très minces
Rendent le baiser d’une ardeur fortifiante
Et font entrer dans un long plaisir très estimé
Qui dure longtemps à l’amiable avec le désir

Ton regard doux tire des flèches aiguisées
Envahissant le cœur fragile déjà étourdi
L’enivrement dépose son poids alourdi
Aucun secours devant cette cruelle impasse

Tes cheveux longs sauvagement promenés
Dans l’air en attirant la cloche sonnante
Tirant le signal d’alarme encor assourdissant
Qui ruisselle sans pitié dans un corps frémissant


AHMED MOUDRIKAH
MAROC

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la vie n'est qu'un voyage dans le temps et l'humanité n'est pas éternelle Soyons donc optimistes