Douze mois en l'An III.

Vendémiaire, pendant lequel le soleil
Arrose les vendangeurs de ses merveilles.
Brumaire, quant à toi,
Que tu es triste comme mois !
Lorsque tes brouillards envahissent
Les rues, les champs et les bâtisses,
Avant de laisser ta place,
A Frimaire qui nous glace.
Accompagné par Nivôse, tu es,
De tous de tous les mois le plus frais.
Pluviôse paisiblement approche,
Et ses ondées sur le pays décroche,
Avec Eole au premier Ventôse,
Ses giboulées sur les plaines moroses.

Qu'il est plaisant de voir Germinal,
Approcher lentement dans ses sandales,
Et nous apporter gentiment,
Les délices suaves du printemps.
Oh ! Mère Nature redevient
Vivante car Floréal enfin revient !
Le temps des amours à peine éclos,
Prairial apporte discrètement son cadeau :
Le soleil envahit les champs de son or,
Et les épis ondoyants en Messidor se colorent.
En Thermidor le soleil parcourt,
Le signe du Lion et réchauffe tel un four;
Avant que ne close cette année mouvementée,
Fructidor, pour des fruits biens dorés.

Fabien
02/02/2009