Il est un sourire cosmique
Dans un coin de l’univers.

Sa tête blonde est un soleil.

Sa chevelure est une nébuleuse
Sous laquelle se cachent
Les planètes jumelles de ses yeux.

Sa bouche est une lune
Une barque de lumière
Qui engloutit dans un sourire
Un tourbillon de poussières
Et de feu tombés des étoiles
Naines blanches en fin de vie.

C’est là que la mort de la matière
Disparaîtra sans laisser de trace
Dans un trou noir
Dans un infernal maelström
Au bord des lèvres d’un sourire déchirant
Qui ne saura racheter
Aucune des souffrances humaines
Dans leur fuite lointaine.

Palmito