Tu n’es faite que de courbes, tu te plais quelquefois à le dissimuler, mais ton jersey de laine n’en ignorait aucune. Comme la coque d’un bateau et celle du coquillage, comme le golfe marin ou comme l’amphore, comme les flots et comme le port de Lorient tu n’es faite que de courbes, comme le lac et la pierre de soleil, la jupe de maïs qui ondule et tourne sur son centre.. Comme l’aqueduc et la voûte romane, comme la rosace et ses pétales, comme la caldéra et sa bouche volcanique. Sur une ombre de paupière, sur un ongle de la mer et les couleurs de l’arc en ciel toujours pareilles.

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