J’ai pensé attendre qu’un jour tu frappes à ma porte,
Que demain sans doute la vie t’apporte à moi
Alors que je n’ai rien fait pour te mériter.
Ce nous n’était en fait qu’une succession de calamités
A chaque fois que tu venais à moi je n’étais plus là.
J’espère que l’on se retrouvera,
Et ce avant que la mort ne sonne son glas.
Oh toi l’amour qui ne m’a jamais montré que ses bas,
Chaque jour je t’attends, et j’ose imaginer que bientôt,
De ce que l’on vivra, il n’y aura rien de plus beau.

On dit qu’à chaque jour suffit sa peine,
Sans doute qu’une pensée pour toi suffirait
Mais même cela est compliqué
C’est pourquoi j’ai pour moi tant de haine
De n’avoir jamais le courage de t’affronter,
De toujours te fuir et t’éviter.
Alors qu’à chaque seconde qui passe
Jamais de toi je ne me lasse.

Des années plus tard et toujours pareil
Le désespoir s’incruste en moi tel le sable dans nos chaussures
Qu’on retourne qu’on secoue souvent sous le soleil
Qui de son éclat nous nargue, nous pousse à la biture
« Mais regardes toi, tu n’es plus qu’un être vide
Ton âme est creuse et ton corps livide »
Et alors, tu crois que cela m’importe ?