le café de poésie

Le silence
Sur ma page,
Des mots ondulés
Par la cicatrice à son cou
Porter au gré du vent
La grande route des folles peines
Île abandonné
De nos jours blessés dans l’anneau des esclaves
Pesant des pleurs
La guerre et ses malheurs
Un regard de cet enfant noir
A la peau noire
Couverte de cicatrices
Entaillée de coup de fouet
À l’œil noir
D’un chant,
Il leva son visage vers la lune
A marché,
Il découvre ses falaises noires
Apercevoir ses cicatrices aux champs de bataille
Le long sillon noir qui s’endort
En cicatrice en majuscule
Avant de s’enfuir
L’enfant noir l’enfant blanc
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur
On tous les deux mêmes sangs rouge
L’île des cicatrices

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vitta
danseuse
la poèsie avec ma plume je caresse le monde

douce vitta
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