Printemps été automne hiver
Quatre saisons sans même l’enfer
Tu illumines mes voyelles
Au bateau ivre de ma vie
Je descends fleuve impassible
Et me prends pour folle Ophélie
Mes songes effarés se chauffent
A mes nuits d’insomnie
On n’est pas sérieux quand on a 47 ans
Foin des maux et des mascarades
Je ne retrouve même plus l’Eternité
C’est moi la mère désalliée de soleil
Pas besoin de me faire voyante
Ne serai jamais ton amante
Tu vis bien plus loin qu’Abyssinie
Et j’ai moi mille trous rouges au côté droit
Pourtant j’embrasse chaque aube d’été
Et mes étoiles aussi ont doux froufrou
Printemps été automne hiver
Je t’aime tant mon Arthur R.
Tu as les traits un peu tirés
Tant tu te donnes à humanité
Oui j’ose te nommer Rimbaud
Parce que tu m’offres illuminations
Et que tel éphèbe triste
Tu navigues bien seul sur ta piste
Mais un jour viendra je te le dis
Où tu m’accueilleras moi petite poucette rêveuse
En tes bras de poète pas maudit
Elle sera alors retrouvée
Notre Eternité.

-à Lôc Bên, et au P'tit Prince de Mal Air, et puis à Marraine, tiens, et aussi au Roi Farid, à mon Mos, et même à Kader, c'est aujourd'hui ma fête alors je peux faire ce que je veux!!!!::))

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