Attablé devant cette assemblée
De géants vert effilés
Les yeux fixés dans les vagues rouges de l’horizon
Je pense Ă elle sans aucune raison
Le vent m’apporte son souffle de compassion
Il murmure à l’oreille des vers qui apaisent
Me rapportant des senteurs, son parfum au pressant
Je regarde, se dévoilant dans les nuages,
Le film de nos moments sans grillages
Mais le vide est en moi, il me fait fermer les yeux
C’est la solitude tellement présente dans ce lieu
Elle n’est pas physique mais elle vient du cœur
Il est abandonné incompris, il pleure
Mes larmes tombent sur cette feuille sans rancœur
Noyant mes mots dans un flot de douleur
Les essuyer serait comme oublier
Les regarder serait comme laisser le temps passé
Les assumer serait comme se battre pour l’être aimé
Quelle est la solution a ma souffrance
A cette déception si intense
Celle de ne pas avoir pu l’aider
A oublier ces douleurs passées
A effacer ses pensées contrariées
Qu’elle se sente aimée
Et jamais délaissée
Mais son cœur tourmenté
A préféré d’autres nuages
Foulé d’autres rivages
Sans doute elle lui donnera son âme
Souhaitons qu’il n’en face pas des flammes
Pourquoi je ne me suis pas battu comme lui
Que j’ai fui
Je ne me sentais pas de taille
Et il fallait que je m’en aille
Pour ne pas en ragouté a ces tourments
Alors maintenant il est temps que je me mente
Me dire que j’ai oublié
Que je ne l’ai jamais aimé
Que nous deux cela n’a jamais été
Que la regarder n’est pas comme exister
Que la toucher n’est pas d’être envouté
Que son sourire n’a plus de lumière
Que de penser a elle cela ne peut m’arriver
D’ailleurs ce texte est déjà effacé
Mais malheureusement se mentir a soi mĂŞme
N’est il pas un problème
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l'ecriture est une délivrance silencieuse