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Manifeste de juillet Bleu, blanc, rouge, en drapeaux, flottent aux balcons, C´est quatorze juillet à Paris glorieuse, Les uns vont défiler, les autres regarderont Grands avions, oiseaux qui pleurent des bombes, Gros hélicos, bourdons lâchant missiles Chars et autres machines à roquettes Et tous ces gens et leurs fusils qui vont au pas, Saluant une tribune qui porte toute la misère du monde...
Qu´il est cher le prix de la Liberté !
Blanc, une croix rouge pourquoi pas ce drapeau Au défilé, infirmières en tête, puis nos maîtres Et professeurs que suivraient des ribambelles de mômes, A la tribune que des laissés pour compte salués Par un président en tête d´un cortège d´enfoirés Entonnant l´Auvergnat et suivis d´un grand vide Celui où durent se trouver nos philosophes, Cette race éteinte et qui manquent tant au monde...
Qu´il m´est doux le goût de l´Egalité.
Blanc, tout blanc, juste un drapeau, ailleurs Que sur les champs Elysées, Verdun peut-être Au milieu du million de croix blanches elles aussi, Expression pure de toute la bétise humaine Un cortège par chaque nation, mélange, marcher, Quand les hommes vivront d´amour résonnant, Qu´enfin tous nos soldats reposent en paix Qu´on ose un : Vive la France par le reste du monde...
Qu´il m´est beau l´homme de Fraternité !
Tadamadon (un jour peut-être)
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