Je n'avais jamais su, jusqu'a ce jour béni,
pourquoi j'étais venu, pourquoi j'étais ici,
je n'avais pas de but, j'avançais dans le noir,
sans musique et sans rire, dans un monde illusoir.
j'ai gravi vingt printemps, emplis de mille obstacles
qui m'on laissé blessures, au coeur, au corps à l'ame.,
J'ai appris à compter, les coups du temps qui passe,
appris à recevoir, ces mots qui vous trépasses.
Je me sentais trop seule, je me sentais trop vide,
on ne me voyais pas, on me trouvait stupide,
ma mère me le montrait, mon père me le disait,
que j'étais moins que rien, j'étais bête à pleurer.
Alors j'ai fait le deuil, d'une vie tant rêver,
j'ai refermé la page, sur tout mes grands projets,
j'ai bien cru qu'a vingt ans , ma vie était fini,
pourquoi continuer, pourquoi rester ici.
J'aurais fait le grand saut, en ce soir de printemps
si je n'avais pas eu, cet étrange sentiment,
l'impression d'enlever, autre chose que ma vie,
du bord de la fenetre, mes yeux flous dans le vide.
Tu fleurissais en moi, et tu m'a rendu fleur,
j'ai relevé la tête, et pris de la hauteur,
tu m'a rendu plus grande, tu m'a rendu plus belle
tu m'a sauvé la vie, petite demoiselle.
Je t'ai gardé en moi, comme un trésor caché,
et le moment venu, tu viendras me chercher.
Le malin vent d'automne, m'a dévoilé tes yeux,
je ne pourrais décrire, ces instants délicieux,
tu étais douce et chaude, comme un souffle d'été
d'un coup autour de moi, le monde s'est éclairé.
Et ça fait dix huit ans, que le beau soleil brille,
je suis si fière de toi, je t'aime tant ma fille,
je vis à travers toi, tout mes rêves avortés,
encore merci ma belle, de m'avoir réveillée.