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L’Oiseau du Paradis, chanté; dédié à Ridouan, 'Lamkadmi' L’Oiseau du Paradis, chanté Dédié à Ridouan ‘Lamkadmi’
Oiseau qui de l’Éden courbe les branches Comme la rosée les pétales de la fleur, Loin de nos ombres et de nos douleurs, Déploie, dans l’infini, tes ailes blanches !
Que ta lyre à l’œil rêveur nous enchante Quand Dieu caressera avec ses doigts blancs Ses cordes frêles dont le vent tremblant Emportera les soupirs qui chantent !
Ô, chante et que tes vers nous consolent ! Reluis dans la terre, reluis dans les cieux, Comme le soleil aux rayons radieux, Et que ta voix berce nos paroles !
Comme une mère amoureuse son enfant, Endors les hommes qui aiment à t’entendre, Sur ton aile douce, sur ton sein tendre, Et endors tout l’univers triomphant !
Chante pour l’amant qui pleure une amante Et pour l’amante qui pleure un amant ! Monte sur la branche du jour charmant Qu’embrasse, éplorée, l’Aurore charmante !
Chante pour le poète qui gémit Et dont les larmes mouillent le sein du monde, À sa nacelle qui erre dans les ondes Montre le rivage lointain et ami !
Chante, oiseau que bénit le Seigneur, Pour l’homme qui sourit et l’homme qui pleure ! Oh ! Ne t’envole point et demeure, Guérit nos esprits et berce nos cœurs !
À l’Archange sombre, des cieux tombé, Dis : « Viens, à ton Père je te ramène ! » À Adam : « Dieu pardonne les fautes humaines, Viens à son Royaume avec ton Hébé ! »
Et aux mortels maudits dont les cœurs souffrent : « Je suis Noé. Mortels aux cœurs amers, À ma nacelle propice est la mer, Venez, je vous emmène loin du gouffre ! »
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