Parce qu´on oublie trop beauté du geste,
Que, simple, un sourire valut le reste,
D´ailleurs venu , le mien leur est, à tous, offert.
Un amical souffle me sortit du désert,
Captif que je fus, qui me fit bien comprendre,
Aimant, follement, alors leur savoir rendre.
Frissonne ô aile des rimes que j´apprenne
De leurs pleurs, qu´ils soient de joie ou de peine,
Bonheur suspendu à leur si longue attente,
Et qu´enfin vibrent ces âmes à l´heure aimante,
D´émoi comme espoir à savoir se dire un jour,
Avoués, lâchés, leurs plus jolis mots d´amour.
Sache, poésie, leur ouvrir le chemin,
Combien ne croient pas au bonheur pour demain ?
Je marche à ton côté, te lis, te dis et puis
T´aime, te puise d´en oasis, là , à mon puits.
Tadamadon