Quand ce sera mon tour d'abandonner ce monde
De quitter brusquement et ce à tout jamais,
Cela qui m'avait plu et tous ceux que j'aimais
Lors, je ressentirai une douleur profonde.
Mais quand le couperet tombera sur mon cou,
Lorsque la faux viendra ma tête « moissonner »,
Vous oublierez bien vite et moi et ce sonnet.
Les « regrets immortels » je n'y crois pas beaucoup !
La vie continuera, c'est la loi éternelle.
On s'habitue à tout. Et dessous la tonnelle
Ma muse sourira à de nouveaux amants.
Un jour de mes écrits il ne restera goutte
Dans la tête de ceux qui les trouvaient charmants
Et vous tous ici bas poursuivrez votre route.
Adn 02.06.2008