Je te vois si jolie,
du haut de ta vingtaine,
joyeuse et pleine de vie,
comme la danse que tu mènes,
c'est un rock endiablé,
tel un soleil brûlant,
une valse effrénée,
brisant ton corps d'enfant.
Je connais ton eden,
malsain comme un enfer,
il passe dans tes veines,
comme un poison amer.
C'est le souffle fétide,
d'un vent artificiel,
qui te sculpte des rides,
et qui te rend trop vieille.
Tu te croyais Iseult,
par ce philtre d'amour,
le reflet dans tes yeux,
a des secrets trop lourds.
Comme c'est attristant,
d'en être arrivé là,
carrement stupéfiant,
j'ai tellement peur pour toi.
Et il court dans tes veines,
ton paradis maudit,
apportant tant de peine,
tant de larmes, tant de cris.
De la petite aiguille,
qui va et puis qui trotte,
et ton coeur qui vacille,
la camarde t'emporte.
Du haut de ta vingtaine,
l'as tu vraiment choisi ?
Ton somptueux eden,
ton joli paradis.