Lundi 12 mai 2008, 18h00 :
Le ciel se couvre de nuages gris qui viennent de l'ouest, comme bien souvent les dépressions arrivent de ce point cardinal.
L'espoir de recevoir quelques gouttes bénéfiques à la terre...
Mais non, la petite Camargue n'aura pas d'eau ce soir.
Les porteurs de pluie se dirigent vers le nord, sur les Cévennes, qui elles connaissent régulièrement des averses.
Pourtant le temps est lourd, pesant sur nos têtes. L'air empli d'humidité rend la peau moite, c'est suffocant comme ambiance, difficile à supporter, alors s'ils pouvaient déverser leur liquide...comme une cocotte-minute sous pression qui doit se libérer.
Mais, décidément, une heure après, toujours rien...les nuages vont vers l'est, c'est le Rhône qui les attirent.
La vapeur d'eau débordante de l'atmosphère est encore fortement palpable.
Cette ambiguïté du ciel m'est désagréable: j'implore soit l'eau de s'écouler soit Eole de souffler.
Peu importe, il faudra composer avec cela. C'est ainsi sous le climat méditerranéen: de la sécheresse et des inondations dûes aux fameux épisodes cévenols, à l'automne.
C'est pourquoi, si l'on apprécie l'eau pour le sol, on en est également effrayé de part les torrents qui nous submergent.
Quoique là, au vue de leur multiplication ces derniers temps, l'homme, oui, chacun de nous, est un facteur déclanchant.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...