L’aube
Je me lève la première pour saluer la nature
Avec mes révérences de respect à la pureté
A voir son réveil langoureux sous un murmure
Que mes sens à peine distinguent enchantés
Le ciel s’étire nuançant la pâleur des teintes
Bousculé par les étrennes radieuses du jour
Le lever Ă©nergique de Ra dans son Ă©treinte
De l’univers imposant la force de son retour
L’éveil musical est un délicieux présage
Pour une symphonie aurorale naturelle
L’hirondelle stridule le pinson ramage
Et le pigeon recoule répliquant à l’hirondelle
Le bourdonnement d’une abeille butine la fleur
Qui s’épanouit de plaisir offrant son pollen
A son visiteur au nectar rare encenseur
Embaumant le jardin de sa pudeur saine
La lumière irise en photosynthèse chatoyante
Scintillement émergeant de l’ombre nocturne
Le bleu azur confrontant la verdure troublante
L’ocre terrestre ennoblissant les tons diurnes
Une brusque cacophonie et le charme s’évanouit
Un klaxon le vrombissement des bolides en furie
Les grincements mécaniques mon ravissement aboli
La beauté de la nature s’éclipse par la vie de folie.
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MB CANDIDE