Deux anges de plus, dans l'immensité,
deux âmes perdues, entre ciel et paix,
deux petites fées, qui ne savaient pas,
que la vie valait, beaucoup plus que ça.
Y'avait il des larmes, des cris de douleur,
sanglots et silence , y'avait il des pleurs ?
Où juste des mots, portés par le vent,
ceux que les adultes, n'entendent pas vraiment.
Elles ont voulu croire, à ce paradis,
cet ailleurs plus beau, entre bleu et gris.
Volant au dessus, du monde réél,
semble s'égarer, vers un éternel.
Elles ont pris le temps, de savoir comment,
elles nous quitteront, un soir de printemps,
sur la note douce, d'une chanson d'été,
ou l'éclat cinglant, d'un disque endiablé.
Je n'ai rien pu faire, je n'étais pas là,
pour juste percevoir, le bruit de leur pas,
courant au dehors, de nos vie rangés,
s'évadant encore, vers l'éternité.
Leçon trop violente, dure à accepter,
quand il est trop tard, trop tard pour pleurer.